La vie est belle : on fait des rencontres, on se marie (ou pas), on fait des enfants (ou pas), etc. Parfois elle peut être un peu cruelle : maladie ou autre… Mais surtout elle est (plus ou moins) courte ! Il est important de profiter de chaque instant (je vous en parlais un peu dans un article précédent). Mais récemment, je me suis posée une question : que se passera-t-il pour mes enfants le jour où je ne serai plus là ?

Un jour, on m’a annoncé une mauvaise nouvelle : des enfants venaient de perdre leur papa et l’état de santé de leur maman était incertain… Un accident, un simple et banal accident a bouleversé cette famille. Mon cœur de maman s’est mis à battre à mille à l’heure… Mon cerveau s’est mis à cogiter dans tous les sens : et si c’était moi, nous ? Et si mes enfants se réveillaient un matin sans leur papa et sans leur maman ? Qu’adviendrait-il ? C’est un sujet auquel on n’aime pas penser, un sujet qu’on n’a pas forcément envie d’évoquer, mais pourtant un sujet important !

Alors j’ai commencé à faire des recherches, à réfléchir, à me renseigner… D’autant que nous devions partir quelques jours « en amoureux », à l’étranger, en avion, toussa toussa… Gloups ! J’avais comme une boule au ventre…Je sais que bien que le baptême (que ce soit en mairie ou de manière religieuse) n’a aucune valeur juridique, les parrains et marraines n’ont qu’un rôle plus ou moins symbolique au regard de la loi. Nous sommes donc allés, mon mari et moi, voir le notaire afin d’obtenir des réponses concrètes et sûres sur le devenir de nos enfants en cas de décès des deux parents. Pour me rassurer… Pour y voir plus clair… Et pour se préparer « au cas où ».

Donc si vous souhaitez pouvoir plus ou moins décider de qui s’occupera de vos enfants etc s’il vous arrive quelquechose, il faut le coucher sur papier, bref faire un testament dans l’idéal… Ce n’est pas un obligation, c’est un choix personnel. Si vous ne faites pas ce choix de votre vivant et qu’il n’y a pas de testament (bref de trace écrite indiscutable), c’est un juge et un conseil de famille qui décideront le cas échéant le moment venu… Rien que l’idée et le mot « testament » me dépriment un peu, mais bon… Cela permet de désigner un tuteur « au cas où » (avec qui il vaut mieux en discuter avant d’ailleurs, car la personne n’est pas obligée d’accepter !!!) et d’éviter un potentiel déchirement lors d’un conseil de famille.

Ce n’est pas une décision facile à prendre, il faut peser les pours, les contres, essayer de se projeter, penser au bien-être des enfants en priorité, aux affinités, à la charge que cela va représenter pour le tuteur (surtout si comme nous vous avez 3 enfants 😉 )… C’est une décision pour laquelle il est important d’échanger au sein du couple, une décision qui se prend à deux, sans se faire influencer par Pierre, Paul, Jacques, Jeannine et les autres … Une décision qu’il ne faut pas prendre à la légère (non je ne dis pas tout ça pour vous mettre la pression, ne vous inquiétez pas) ! Vous pouvez aussi penser (si vous le souhaitez) à un « tuteur de secours » (désolée du terme, je simplifie mais il faut penser éventuellement à d’autres personnes, bref à un plan B quand le A n’est pas possible, voire à un C et un D), car oui la vie est parfois compliquée, mais elle est surtout pleine d’imprévus : accident, maladie, etc et comme déjà évoqué la personne désignée peut refuser le moment venu (d’où l’importance d’évoquer le sujet avec le tuteur potentiel avant…).

Pour plus d’infos :

• site du service public
• en parler avec un notaire

Et vous ? Avez-vous déjà réfléchi à tout ça et pris des dispositions (ou pas) ?